Aujourd’hui, le RDC de la Bibliothèque d’Études et du Patrimoine accueille différents publics qui ne sont pas tous usagers de l’étage consacré à la consultation sur place des précieux documents conservés. Sur les 130 000 usagers/ans qui poussent les portes de la BEP, 15% restent au RDC. Certains viennent simplement utiliser les toilettes ou glaner des informations pratiques sur Grenoble à l’accueil. Ayant des horaires d’ouverture plus généreux que ceux des autres bibliothèques municipales et universitaires de l’aire grenobloise, la BEP est identifiée comme un espace-relais par beaucoup d’étudiants.
Mais aujourd’hui, le RDC consacre une partie substantielle de sa superficie à des contenus exposés et au stockage d’objets subalternes, le plus bel espace, la rotonde accueillant même un simple atelier de  maintenance courante de cette quantité croissante d’objets qui saturent l’espace.
Mené en concertation avec les personnels et les acteurs concernés, l’enjeu du projet de réaménagement est d’inverser cette tendance en offrant une place plus significative et plus confortable aux usagers du RDC qu’aux objets à stocker. L’accueil de l’artothèque est sur ce point une invitation à faire un grand rangement...
A partir de cet élément de programme structurant, des espaces secondaires pourront être redéployés : l’aménagement d’un café dans la rotonde et des espaces informels de travail dans le hall. L’enjeu urbain de l’opération sera d’engager une relation de réciprocité entre le bâtiment et la ville. Les fenêtres dégagées de leurs obstructions éclaireront les espaces intérieurs et projetteront l’animation nouvelle du rez-de-chaussée vers l’extérieur, à la manière d’un repère, d’un phare au carrefour des flux et des trajectoires usagères.
• Situation : Grenoble, Isère
• MOA : Ville de Grenoble
• Équipe de projet : F. Golay, F. Guillaud, N. Guimbard, A. Meybeck (architectes), C. Léonardi (sociologue), Akoé (fluides), Axiome (électricité), Arcéa (économie)
• Mission : Faisabilité / opportunité
• Programme : Installation de l’artothèque, diversification des usages du hall
• Coût : 25 K€ HT (étude)

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